Il s'agit en, en effet, de les doter des compétences et du savoir-faire nécessaires qui leur facilitent l'accès au marché de l'emploi et partant contribuer à la dynamique de développement économique et social dans laquelle est engagé le Royaume.
Ce secteur occupe en effet une place prépondérante dans les politiques publiques, lesquelles accordent désormais une importance accrue à la formation aux nouveaux métiers et nouvelles technologies, relatifs notamment aux bâtiments et travaux publics, l'industrie automobile, l'aviation, l'agroalimentaire et les énergies renouvelables.
Dans ce cadre, les chiffres sont hautement significatifs. Pour la rentrée scolaire 2012-2013, le nombre de stagiaires en formation dans les différents établissements de la formation professionnelle a atteint 390.000, contre 327.749 l'année dernière, soit une hausse de 19%.
Sur ce chiffre, l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) accueille à lui seul 310.000 étudiants, soit une hausse exceptionnelle de 438% par rapport à la situation d'il y a 10 ans (2002-2003).
Ces chiffres dénotent l'intérêt grandissant que suscitent les établissements de la formation professionnelle chez les jeunes, soucieux de se doter des outils et mécanismes nécessaires à leur intégration dans la vie active.
Afin d'assurer l'accueil du nombre de plus en plus croissant de jeunes, 29 nouvelles structures de formation ont été créées dans le secteur public couvrant divers secteurs productifs, dont 20 relevant de l'OFPPT, ce qui porte désormais à 526 le nombre des établissements de formation professionnelle dans le secteur public et à 327 ceux relevant de l'OFPPT, implantés dans les différentes régions du Royaume.
Il a, également, été autorisé l'ouverture de 58 établissements privés avec une capacité de 3.000 sièges pédagogiques, ayant nécessité un investissement de 24.000.000 DH, ce qui a permis la création de 200 postes d'emploi permanents.
Ils sont désormais quelque 1.566 centres privés de formation à être opérationnels au Maroc, dont 337 accrédités qui délivrent des diplômes reconnus par l'Etat.
Afin de rapprocher les services de la formation professionnelle des jeunes dans le milieu rural, il a été procédé à la construction de 15 nouveaux internats avec une capacité d'accueil d'environ 3.000 lits. Neuf de ces internats relèvent de l'OFPPT, alors que les six autres ont été ouverts dans les centres de formation graduelle en milieu rural.
Dans ce cadre, la Fondation Mohammed V de solidarité, consciente de la place centrale des jeunes dans le tissu social, s'est fortement engagée dans le programme de création de nouvelles structures de formation et de qualification, dans l'objectif de contribuer à l'ouverture de nouveaux horizons devant cette importante frange de la société.
Le nombre important de structures de formation initiées par la Fondation, en partenariat avec nombre d'intervenants, dont l'OFPPT, avec la mise à contribution de tous les moyens nécessaires à leur fonctionnement (ressources humaines et matérielles), prouve clairement son adhésion inconditionnelle à son implication étroite dans le soutien aux jeunes.
L'amélioration de la qualité de la formation professionnelle constitue indubitablement un des défis majeurs à relever, compte tenu des nouvelles caractéristiques des mutations qui marquent le marché de l'emploi.
Dans ce cadre, des mesures prises pour le développement de ce secteur. Il a ainsi été décidé la réalisation de l'Institut national de formation des formateurs, l'objectif étant d'assurer une formation de qualité et de répondre aux besoins des entreprises en compétences pointues.
Une stratégie de développement du secteur sera également lancée incessamment. Conçue à partir d'un diagnostic précis de la situation de la formation professionnelle, cette stratégie ouvre des perspectives pour le développement de ce secteur considéré comme l'un des piliers de l'investissement et du développement économique et social du Royaume.
Cette stratégie vise notamment à rendre le secteur de la formation professionnelle plus souple et interactif, de façon à pouvoir répondre aux besoins du marché de l'emploi et aux demandes croissantes en matière de formation, notamment dans les nouvelles branches.
Publié le : 09.11.2012 - 11h01 - MAP