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Ainsi, cette rentrée connait la mise en œuvre de plusieurs actions dont les principales sont :

Renouveau du modèle pédagogique : il s’agit notamment de :

  • Introduire le français dès la 1ère année du primaire (expression orale),

  • Revoir les méthodes et les approches pédagogiques d’enseignement des langues arabe et française : enseignement de la langue arabe au niveau de la 1ère année du primaire selon la méthode syllabique et intégration de l’approche actionnelle dans l'enseignement et l'apprentissage des langues étrangères pour la 5e et la 6e du primaire et pour les 3 niveaux du cycle collégial (nouveaux manuels scolaires),

  • Développer le capital linguistique des collégiens à travers des activités intégrées de lecture dans les cours d’arabe, de mathématiques et des sciences,

  • Adapter le curriculum du cycle primaire aux spécificités des enfants en situation de handicap (6 types de handicap).

  • Mettre en œuvre le cadre référentiel du préscolaire.

    Elargissement et diversification de l’offre scolaire :

  • Mise en place d’une section internationale dans le cycle collégial et élargissement des Sections Internationales du Baccalauréat Marocain (57% des lycées soit environ 25% des élèves du cycle secondaire qualifiant),

  • Création de 27 nouvelles filières dans les centres de formation de l’OFPPT,

  • Ouverture de 21 centres de formation dans les différentes régions du Royaume dont 15 établissements au niveau de l’OFPPT,

  • Augmentation du nombre des nouveaux inscrits dans les établissements universitaires à accès régulé de 20% et du nombre des nouveaux inscrits dans les filières professionnalisantes dans les établissements universitaires à accès ouvert à raison de 10% par an

    Amélioration des espaces d'accueil et des conditions de scolarisation et de formation

  • Réduction du nombre des élèves par classe (la moyenne nationale par classe est de 25 élèves/classe pour la 1

    ère année primaire et 30 élèves/classe pour les autres niveaux tous cycles confondus). De plus, 92 % des classes ne dépassent pas 34 élèves/classe dans la 1èr année primaire, et 98.8 % des classes des autres niveaux ne dépassent pas 44 élèves/classe.
  • Mise à niveau de 9917 établissements scolaires et 799 internats et renouvellement de plus 350 000 tables, 233 000 tableaux, 146 500 bureaux et 146 500 chaises pour les enseignants.

  • Mise à niveau des différents espaces internes des établissements universitaires, ouverture de 2 cités universitaires et équipement des salles de cours et des laboratoires universitaires du mobilier et du matériel didactique nécessaire.

 Renforcement de la complémentarité entre les 3 composantes du système éducatif :

  • Extension du cycle professionnel collégial pour couvrir 251 collèges et 14 477 élèves,

  •  Création de deux nouvelles filières au niveau du Baccalauréat Professionnelle,

  • Renforcement des passerelles entre l’enseignement général et la formation professionnelle et entre cette dernière et l’enseignement supérieur.

Cette rentrée se caractérise également par la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures d’accompagnement visant à instaurer la discipline et la rigueur dans le système dont notamment le chant de l’hymne national, la saisie quotidienne des absences des élèves et des enseignants sur le système Massar, la mise en place du suivi régulier et de l’accompagnement des établissements scolaires (2 inspecteurs/10 établissements scolaires) ainsi que l’élaboration d’un calendrier de l’année universitaire en vue d’harmoniser les opérations menées au niveau central avec celles menées au niveau des Universités (inscriptions, rentrée universitaire, examens, accréditation des filières, gestion des bourses et des cités universitaires…).

Ainsi, des mesures préliminaires seront prises dans le cadre de la préparation de la rentrée de la rentrée 2017-2018 parmi lesquels nous pouvons citer : démarrage des préparatifs dès le mois d’octobre 2017, poursuite du renouveau du modèle pédagogique, renforcement de l’enseignement de la langue Amazighe, extension de l’enseignement préscolaire de manière progressive, poursuite de la réduction du nombre d’élèves pour garantir les conditions optimales de l’acte d’enseignement-apprentissage, organisation anticipée des concours ainsi que l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan intégré de formation initiale et continue au profit des acteurs éducatifs.

Par ailleurs, la rentrée actuelle ne constitue qu’une étape dans le processus de restauration de la confiance dans l’école marocaine et la promotion du système éducatif.

Néanmoins, la forte implication des différentes parties prenantes (acteurs éducatifs, départements ministériels, autorités locales, élus, société civile et autres partenaires) lors de la préparation de la présente rentrée démontre que la réforme de l’école marocaine est possible mais à condition de renforcer la mobilisation sociale autour de chantier qui constitue la deuxième cause nationale après l’intégrité territoriale.